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L'art du Mandril au CPMB

31 oct. 2009, 04:15

«L'homme n'est pas conscient de son potentiel. Il est un prédateur qui domestique les forces et désorganise l'ordre de la nature.» C'est du moins ce que prétend Marc Ferrario, dit le Mandril, avant le vernissage de l'expositions à caractère urbain «Filtre bruxellère».

Cette exposition, il l'a mise sur pied avec son amie Martina Fornusek, au Centre professionnel des métiers du bâtiment (CPMB), à Colombier.

Dans le cadre de son animation artistique annuelle, le CPMB a voulu offrir un espace d'exposition à cet artiste de la région. Ses œuvres, qui retravaillent subtilement des photographies d'univers urbains, jouent le rôle de filtre entre la réalité et l'intention écologiste de l'artiste.

«J'ai mis un côté fantastique et féerique dans mes villes. C'est une manière de montrer mon mécontentement face à la prétention de l'homme à maîtriser la nature par l'architecture», souligne le Mandril. Le message qu'il aimerait faire passer aux apprentis est clair: «Je me réjouis de discuter avec eux des enjeux du street-art. On va autant parler de philosophie grecque et de sociologie que de machines de chantier. On a besoin de gens pratiques. Le blabla des intellos, ça aide pas».

Martina Fornusek, quant à elle, présente des photographies prises dans la région bruxelloise, au travers de la technique du sténopé.

Les deux artistes ont collaboré à la création d'art toys, des figurines de laine confectionnées à la main.

L'exposition s'étend du 2 au 7 novembre, jour des portes ouvertes du CPMB. /mma

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