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L’art de l’impro au quotidien

Sur scène, ils osent tout. Les comédiens de la Coupe du monde de catch-impro n’hésitent pas à se mettre en danger. Mais leurs techniques s’adaptent-elles aussi à la vie de tous les jours? Entretiens croisés dans les coulisses du théâtre du Passage, à Neuchâtel.

10 févr. 2019, 20:03
Les Françaises Cécile Giroud (à genoux) et Selena Hernandez (T-shirt blanc) en pleine improvisation aux côtés des Belges Marie-Pierre Thomas et Jean-Claude Dubiez. Muriel Antille

«On se dit que l’impro, c’est compliqué. Mais en fait, on improvise tout le temps. Si on se dit qu’on va cuisiner une saucisse et qu’il n’y en a plus à la boucherie, on devra improviser!»

Jean-Claude Dubiez donne le ton. Lorsqu’on demande au Belge de la Coupe du monde de catch-impro de Neuchâtel ce que ses qualités d’improvisateur lui confèrent hors de la scène, il place un constat. Inspirée du quotidien, l’improvisation théâtrale est une véritable école de vie.

Le Belge Jean-Claude Bubiez et la Française Selena Hernandez dans leurs oeuvres. Photo Muriel Antille

Travailler ensemble

«L’improvisation, c’est une histoire de cohabitation», estime la Française Cécile Giroud. «Il y a un niveau humain, des rencontres, de la communication. Faire de l’impro peut être très intéressant pour les personnes timides.»

«On construit les histoires ensemble. Cet aspect de coconstruction est important pour le quotidien, notamment dans la résolution de conflit»,...

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