Pour se convaincre de la culpabilité de la prostituée qui avait pigeonné l’ancien administrateur financier des Perce-Neige, «il faut disposer de preuves ou de faisceaux d’indices suffisants», a rappelé, hier, le Ministère public. Or, «aucun élément ne permet de penser qu’elle savait l’origine délictueuse de l’argent», a poursuivi Daniel Hirsch. Le procureur n’a donc pas suivi le réquisitoire de l’avocat de la fondation Les Perce-Neige. Pierre Bauer n’a pourtant pas ménagé sa peine pour tenter de démontrer aux juges du Tribunal cantonal, saisis de l’affaire en appel, que la belle de nuit ne pouvait ignorer que son amant fabriquait de fausses pièces comptables et puisait dans la caisse de l’institution pour handicapés pour s’assurer ses services coquins (notre édition d’hier).
Achats à Casablanca
«Le premier juge n’est pas allé assez loin dans les sanctions contre cette famille», a sermonné Me Bauer, en demandant que les bénéficiaires du...