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Jean-Jacques Wenger «fait du bruit» pour son bar

07 juil. 2011, 08:48

«Je ne vous le demande qu'une seule fois, veuillez me donner la permission d'organiser mon petit festival d'été au port de Neuchâtel, et accordez moi le privilège de faire plaisir aux personnes qui aiment la musique et le port. Donnez moi la permission de jouer entre 20h et 23h du mardi au samedi soir, en juillet et en août». Votre directeur de la Société de navigation LNM SA, vice-président de Cap Gourmand SA, député au Grand Conseil. Et juste un homme qui aime la musique et les artistes».

Jean-Jacques Wenger signe par ces mots sa lettre ouverte aux autorités de la Ville de Neuchâtel. Il y supplie Pascal Sandoz et Alain Ribaux de sauver les notes du King du lac (nos éditions de samedi et d'hier).

Un terrain d'entente avec les autorités se dessine

«Je demande au président de la ville, je sollicite le chef de la police, de m'octroyer la possibilité de laisser jouer des groupes régionaux, qui aiment se produire en jouant de la musique au port». Et de poursuivre: «A quoi bon étudier au conservatoire, si l'on ne peut jouer pour faire plaisir aux gens? J'ai parcouru le monde, j'ai visité des ports sur tous les continents et j'ai pu constater que les ports sont vivants, animés, on vit dans les ports, on danse dans les ports... Les gens aiment la musique live, les gens se retrouvent au port et moi j'aime ça!»

Ni Pascal Sandoz, ni Alain Ribaux n'étaient disponibles hier pour nous dire quelle suite ils comptaient donner à cette lettre ouverte. C'est finalement Jean-Jacques Wenger, à l'étranger, qui nous a donné une idée de leur réponse. «Olivier Arni et Daniel Perdrizat, qui remplacera Pascal Sandoz, m'ont proposé de nous rencontrer vendredi. Il semble qu'un terrain d'entente pourrait se trouver, sur un horaire différent entre les débuts et fins de semaine», explique l'auteur de la lettre.

«Plein de gens nous ont soutenu, par amour de la musique après l'annonce de cette interdiction», se réjouit Jean-Jacques Wenger. «Rien n'est encore gagné, j'espère vraiment que ça donnera quelque chose. Il faut parfois faire du bruit pour pouvoir défendre la musique!» / ssa

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