Il contrecarre: «Non, il ne s’agit pas de licenciements collectifs comme le prétend Unia. Le tribunal tranchera.» Peter Binder, directeur général de l’entreprise Urech, basée à Neuchâtel, est affirmatif au téléphone. Jeudi, Unia annonçait que l’entreprise spécialisée dans la vente par correspondance et sur catalogue de bijoux et de montres avait licencié en deux vagues quinze des 45 employés. Selon le patron, Urech emploie plus de cinquante personnes.
Dans son communiqué, le syndicat parlait de «congés abusifs ne respectant pas la procédure de licenciement collectif». Du coup, les employés ont sollicité Unia et réclament par voie judiciaire une procédure de consultation (voir notre édition d’hier).
Directeur depuis douze ans, Peter Binder explique avoir «procédé en deux vagues de licenciements en fonction de la fermeture de certains services comme celui des achats, des stocks ou de l’expédition, désormais à Marbach (SG). Ils faisaient doublon avec ceux du repreneur.» La maison...