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«J’ai trop peur», une pièce pour les enfants, au théâtre du Passage

Evoquer la peur chez les enfants et notamment la rentrée en sixième année, c’est le but du spectacle jeune public «J’ai trop peur». Il est à l’affiche, ce mercredi, du théâtre du Passage.

19 févr. 2019, 15:00
Pour Francis, la rentrée en sixième année (8ème Harmos) c'est la fin du monde!

Des monstres aux griffes acérées et aux dents pointues cachés sous le lit, l’obscurité opaque de la nuit ou un professeur au regard dur et aigri. La peur chez les enfants peut emprunter mille physionomies.

Le metteur en scène français, David Lescot, lui, évoque l’angoisse de la rentrée à l’école secondaire dans son spectacle «J’ai trop peur». La pièce, destinée aux enfants dès 7 ans, sera jouée ce mercredi, à 17h, au théâtre du Passage.

Des femmes uniquement

Sur scène, pas de comédiens pour interpréter les garçons, mais six comédiennes. «Cela produit un très léger effet de distance, nécessaire selon moi pour aborder la représentation de l’enfance sans tomber dans l’enfantillage ou l’infantilisation», explique David Lescot. A tour de rôle, les comédiennes interpréteront chacune les trois personnages de la pièce.

Le protagoniste, de 10 ans et demi, dont le spectateur ignore le prénom, s’apprête à changer de classe et cela le terrifie. Il passe ses vacances d’été au bord de la mer, à Quiberon, en Bretagne. Comme compagnie: sa petite sœur de deux ans et demi, encore plus exaspérante que d’ordinaire et dont le babillage est incompréhensible.

Pour qu’il arrête d’angoisser, sa mère décide de lui présenter Francis, un adolescent de 14 ans. Il pourra lui poser toutes les questions qu’il veut sur cette fameuse rentrée.

Pas de rentrée cette année

Mais en parlant avec lui, la vérité crue apparaît. «Selon Francis, la sixième (8e Harmos), c’est pire, ‘infiniment pire’ que ce qu’il croyait. «En fait c’est carrément l’apocalypse, la fin du monde quoi !» Hors de question de la faire, cette rentrée.
Il faut trouver une solution pour ne pas y aller!

Dans cette pièce, le metteur en scène s’est amusé avec les dialogues. «J’ai voulu prêter à chacun des trois personnages un langage spécifique et l’essentiel du travail d’écriture a consisté à inventer à chacun sa langue, donc sa pensée».
Coucher sur le papier un langage d’adolescent souvent changeant, ce n’est pas facile. La source d’inspiration de David Lescot a été sa fille. Et pour la petite sœur? «J’ai mis un point d’honneur à faire absolument n’importe quoi».

 

Infos pratiques

Neuchâtel, théâtre du Passage, mercredi 20 février, à 17h, dès 7 ans.

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