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«J’ai dû fuir mon pays pour aider»

Prêtre catholique syrien, le père Jacques Mourad a été l’otage de Daech pendant quatre mois. Il donnera la messe à Neuchâtel dimanche.

29 oct. 2016, 00:52
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Lorsqu’il entre dans le café zurichois où nous avons rendez-vous, le père Jacques Mourad, un peu voûté, un sourire timide aux lèvres, paraît fragile. Mais dès que le prêtre se met à parler – dans un français presque parfait – de la guerre en Syrie, son pays, et de son expérience d’otage aux mains de l’Etat islamique, il émane de lui une force et une résolution impressionnantes. Invité en Suisse par l’association Aide à l’Eglise en détresse, il prêchera à la messe dominicale de 10h à la basilique Notre-Dame de l’Assomption (Eglise rouge) à Neuchâtel.

Le couteau sous la gorge

Avant de tomber aux mains du groupe terroriste Daech, le père Mourad était le prieur du monastère Mar Elian, dans la ville d’Al-Qaryatayn, «près de Palmyre, au milieu du désert», décrit-il. Avec la guerre, de nombreuses personnes viennent trouver refuge à Al-Qaryatayn: des chrétiens, mais surtout des musulmans. Le...

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