Mais qu’est-ce qu’il l’aime, sa Béroche! «Elle est incroyable, cette région. Pour rien au monde je ne pourrais la quitter», lance-t-il en entamant sa pizza «Nico».

«Nico» pour Nicolas. Baume de son nom. Le président du BeRock Festival a commandé sa pizza préférée, une «Veneziana». Mais il vient si souvent à La Capsule, le restaurant pizzeria de Chez-le-Bart qu’il a choisi pour cette chronique, qu’il peut se permettre d’appeler sa pizza par le diminutif de son prénom.

«Ici, je me sens comme à la maison. Je connais le patron depuis très longtemps. Il est hyperchaleureux. Je viens par exemple après avoir répété avec mon groupe (réd: Rebel Duck), le soir, et je mange avec le staff. C’est une grande famille.»

L’établissement propose près de quarante sortes de pizzas. Photo: Bernard Python

Le patron en question a pour nom Davide Nori. Le président du BeRock Festival le connaît depuis l’époque où il faisait du football. «En juniors, lors du tournoi à six, nous devions donner un coup de main. Ce que je faisais en travaillant dans son petit bus à pizzas.»

Le festival a même racheté l’ancien four de l’établissement. Il l’utilise notamment pour une autre manifestation qu’il met sur pied: Les Cahiers au feu, qui se déroule à la fin de l’année scolaire.

«Ce que j’aime dans ce restaurant, c’est que c’est simple, efficace et bon. Je ne cours pas après les restaurants gastronomiques», poursuit Nicolas Baume, qui aime lui-même beaucoup cuisiner. «Ma maman est très bonne dans ce domaine, et dès l’âge de 13-14 ans, j’ai voulu m’y mettre aussi.» Il ajoute en souriant: «Mais j’avoue que je cuisine trop à la française. J’apprécie la crème, les sauces…»

Son plat de prédilection: les «pâtes à tonton». On vous passe les détails sur la naissance de ce plat pour se limiter aux ingrédients: des pâtes, des petits pois et… une sauce au curry avec du lard.

C’est prêt, à table!, pourrait dire le patron Davide Nori. Photo: Bernard Python

«Dans mon frigo, j’ai toujours de quoi rassasier la foule si du monde débarque. Qui sait? Peut-être que dans mes vieux jours, je tiendrai un resto. Juste pour le plaisir.»

Nicolas Baume, qui officie dans le secteur des assurances, a d’ailleurs travaillé dans différents cafés et restaurants du Littoral. Ainsi que dans le monde du spectacle, notamment comme ingénieur du son.

Le son, pour lui, c’est d’abord la musique. Celle de son groupe – «Nous sommes en train de composer dans l’optique d’un futur album» – et celle du BeRock Festival: «La soirée des bénévoles s’est tenue dernièrement. Nous repartons de plus belle pour la prochaine édition, les 14 et 15 août.» Ils sont près de 220, ces bénévoles. Une présence d’autant plus indispensable que la manifestation présente une particularité: elle est gratuite.

Nous avons dégusté pour vous…

- Une eau minérale «gommée», un thé froid, un café.
- Une salade verte et une pizza «Veneziana» (tomate, mozzarella, jambon d’épaule et origan).
- Palée avec sauce aux câpres, servie avec salade, frites et légumes.
- A deux personnes, nous avons déboursé 63 fr. 40.

Inondations: le BeRock Festival forcé de déménager

A Saint-Aubin, le terrain du chemin des Pêcheurs est trop humide pour accueillir le BeRock festival. L’édition 2021 de la manifestation aura lieu à Gorgier.