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Il écope d'une peine de 18 mois avec sursis pour avoir tenté de se jeter d'une falaise avec son enfant

Désespéré, un père a tenté de se jeter en bas du Creux-du-Van avec son enfant en juillet 2016. Alertée par un message sur Facebook, la police est intervenue à temps pour l’en dissuader. Il a écopé hier d’une peine de 18 mois avec sursis pour tentative d’homicide avec désistement.

19 janv. 2017, 22:52
/ Màj. le 20 janv. 2017 à 07:30
Si les suicides/homicides sont plutôt rares dans le canton de Neuchâtel, le taux de suicides est en revanche élevé, mais stable.

Le messsage publié sur le réseau social par ce père de 29 ans sonnait comme un adieu. Alertée, la police est arrivée à temps sur les lieux pour le dissuader de se jeter dans le précipice avec son fils, âgé alors de deux ans. C'était un après-midi de juillet 2016.

Jugé hier matin au Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers, il a écopé d’une peine de 18 mois avec trois ans de sursis pour tentative d’homicide avec désistement. Le prévenu doit en outre respecter des conditions strictes au risque de voir son sursis révoqué, a insisté la juge Florence Dominé. Il ne doit pas consommer de stupéfiants, suivre un traitement ambulatoire et se tenir aux décisions de l’Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte. Par ailleurs, il ne peut pas débarquer chez la mère de son fils librement. Les rencontres avec son enfant sont surveillées.

Cas de suicide/homicide rare

L’intervention rapide de la police est fondamentale dans ce genre de cas, appelé suicide/homicide. Cet homme est resté au bord du précipice, son bambin dans les bras, pendant quarante minutes, durant lesquelles des négociateurs ont essayé de le convaincre de ne pas passer à l'acte. Les suicides/homicides ne sont pas répandus dans le canton de Neuchâtel. En revanche, le taux de suicides est élevé, mais stable. Ces trois dernières années, une cinquantaine de cas a été comptabilisée par an, dont près de la moitié sont des suicides assistés.

Une rupture au sein du couple, suivi de conflits de garde d’enfants, constitue une raison fréquente qui pousse à commettre un acte de désespoir dans une situation sans issue pour l’auteur. Stop Suicide, qui effectue un important travail de prévention, encourage les gens à ne pas avoir honte de parler et demander de l'aide sans tarder.

Précisions, et intégralité de la réaction de la chargée de projet pour Stop Suicide, à lire dans nos éditions payantes de ce vendredi.

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