Elle est bien mal en point, la joufflue Heidi. Entre crise financière et dénonciations pénales, le tout sur fond d’accusations de harcèlement sexuel, la marque neuchâteloise de vêtements Heidi.com est pratiquement sans pouls, selon notre enquête. Les tensions internes sont telles que les révélations assassines fusent de toute part.
La société a bénéficié de soutiens publics, notamment pour son implantation dans l’ancienne caserne des pompiers, à Neuchâtel, et a figuré un temps sur les vêtements commandés par l’Université de Neuchâtel. Les spots touristiques revendent également certains produits Heidi, de même que Migros, ce qui contribue à faire connaître la marque dans tout le pays.
Mais aujourd’hui, Heidi.com ne peut plus miser sur les ventes en ligne de ses vêtements pour prospérer. Il n’est d’ailleurs plus possible de commander des vêtements via le site internet, ce qui a pourtant fait une bonne partie de sa renommée. Quant au «flagship store», boutique...