Dans moins de trois semaines, le 5 juin, aura lieu la votation sur une éventuelle fusion entre les communes de Valangin, Corcelles-Cormondrèche, Peseux et Neuchâtel. Dans cette dernière ligne droite, la campagne s’intensifie d’un côté comme de l’autre. Dans chacune des quatre communes, des comités citoyens émergent, pour ou contre la fusion, interpartis, ou non, intercommunaux ou non. Des affiches sont posées, des tous-ménages distribués.
C’est dans les villages, notamment à Peseux et à Corcelles-Cormondrèche, que le débat est le plus vif. Les opposants ont peur qu’en cas de fusion, les habitants de ces futurs quartiers ne soient plus entendus. Que leur identité villageoise se perde. Les partisans, eux, font valoir qu’une commune plus grande aura davantage de poids face au canton. Selon eux, l’autonomie des villages, à l’heure des reports de charge décidés par le canton et des syndicats intercommunaux, est de toute façon un mythe.
Pour débattre une...