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Google permet de visionner les rues de localités du Littoral neuchâtelois

Dorénavant, on peut se promener dans Neuchâtel, Hauterive ou Colombier sur son écran d'ordinateur. Avec son programme Street View, Google signe une étonnante performance technique. Balade partiellement virtuelle sur le Littoral.

22 août 2009, 12:17

«Tiens!, ce jour-là, mes amis avaient laissé un duvet à une fenêtre...» Sur l'écran d'ordinateur, une vue d'une rue de Peseux. Cette image, on peut la faire pivoter dans tous les sens, on peut avancer le long de la rue, reculer, changer de rue, changer de lieu... Impressionnante, la prestation proposée par Google via son programme Street View («vues de rues»). Depuis mardi, grâce au géant de l'informatique, un clic de souris permet de se promener dans de nombreuses localités helvétiques. De manière hyper détaillée.

Prenez la ville de Neuchâtel. En descendant le long de la rue des Terreaux, Street View signale tout à coup, sur la droite, le passage des Arbalétriers. Un passage dont la plupart des habitants du chef-lieu ne connaissent pas même le nom. Munie de caméras qui ont capté toutes ces images, la voiture de Google a ensuite eu l'autorisation d'emprunter la rue de l'Hôpital (celle qui passe devant la Migros), pourtant interdite à la circulation, avant de monter la rue du Château.

Un château (et une collégiale) que Street View, étonnamment, ne montre pas, puisque les caméras n'ont pas passé par la rue de la Collégiale. Elles ne l'ont pas fait davantage à la rue des Moulins et à celle du Trésor, alors que tout le reste du centre-ville a été «photographié».

D'une manière générale, toutefois, Neuchâtel et les communes alentour sont assez bien «couvertes», à l'exception de Marin, Boudry et Bevaix. Plus loin, seule la route principale a été empruntée. Avec à nouveau une exception: Enges, que les collaborateurs de Google ont visiblement eu du plaisir à visiter. Il en va de même pour le chemin des Perrolets-Saint-Jean, dans les hauts de Neuchâtel (forêt de Chaumont), pourtant méconnu et presque inhabité. Et cela alors que la très fréquentée avenue des Alpes n'a pas été retenue.

Au-delà de ces quelques lacunes et autres bizarreries, «Google a relevé avec brio de très nombreux défis», commente Raphaël Chevailler, directeur de Newis, à Neuchâtel, société d'ingéniérie spécialisée, notamment, dans les systèmes d'information géographique. Il ajoute: «Nous sommes très impressionnés par la performance technique et les moyens mis en place.» /PHO

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