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Fin des battues policières à Provence

Les recherches sur le terrain du fuyard de Provence (VD) ont pris fin. Les polices neuchâteloise et vaudoise assurent une présence et vérifient tous les appels. Les circonstances de la fuite commencent à être connues.

29 juin 2011, 17:15

«Il n'y a plus de battues sur le terrain. Nous avons un dispositif de lever de doute», a expliqué aujourd'hui à l'ats David Maccabez, chargé de communication à la police neuchâteloise. La police va vérifier au cas où on lui signale quelque chose, précise-t-il.

Côté vaudois, Jean-Christophe Sauterel indique que leur centrale a reçu plus de trente appels aujourd'hui qui font tous l'objet de vérification, mais en vain pour le moment. «On part du principe que tous les endroits qui devaient être fouillés l'ont été», ajoute le porte-parole de la police pour expliquer la fin de l'engagement massif des forces sur le terrain.

Menaces en voiture
Interrogé par l'ats sur le déroulement de la fuite du détenu, Jean-Christophe Sauterel a donné quelques éléments. La voiture avec les deux agents de détention de Gorgier et le prisonnier à l'arrière était «sur le retour», à l'issue donc de la balade.

Le Jurassien a alors saisi l'agente au cou et l'a menacée avec un objet tranchant «indéterminé». En voulant se défendre, elle s'est blessée à la main. Le détenu a dit qu'il n'avait pas l'intention de rentrer en prison, ce qui a provoqué «un échange verbal», selon Jean- Christophe Sauterel.

Tentative de dialogue
Les trois personnes sont sorties de la voiture et les deux agents ont essayé de le convaincre de rentrer. A ce moment, le prisonnier s'est enfui et l'agente a essayé sans succès de le rattraper.

Mardi, une centaine de policiers vaudois et neuchâtelois ont participé à la traque du fugitif, accompagnés de gardes-frontière et de gendarmes français. L'homme, un Jurassien de 64 ans, s'est échappé lundi après-midi. Il est jugé très dangereux. /ats

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