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Femmes de théâtre: elles méritent mieux qu'un strapontin

La nouvelle saison du Pommier se décline au féminin. Les salles du TPR, du Locle et de Colombier sont dirigées par des femmes. Y a-t-il quelque chose de changé au royaume du Théâtre, bastion masculin par excellence? Enquête auprès des programmateurs et programmatrices des théâtres du canton de Neuchâtel.

04 sept. 2019, 17:10
Les femmes s'imposent lentement mais sûrement dans le théâtre neuchâtelois.

Le théâtre a été inventé par les hommes pour les hommes. Mais nous n’en sommes plus aux tragédies antiques, à l’ère shakespearienne, à des rôles taillés à la hache dans les archétypes machistes.

De talentueuses artistes, metteures en scène et auteures brillent par leur audace sur les scènes du monde entier. Les femmes sont largement majoritaires dans le public, dans les écoles de théâtres, les troupes d’amateurs. En coulisses, les régisseuses, créatrices lumières, scénographes investissent les métiers techniques.

Où sont les femmes?

Non, les femmes ne sont plus cantonnées aux rôles d’abonnées absentes... à condition toutefois qu’elles se contentent des strapontins. Le festival d’Avignon 2018 ne programmait que 9% d’auteures (hors jeune public) et 12,6% de créatrices. La Comédie française n’a été qu’une seule fois dirigée par une femme, Muriel Mayette.

En Suisse romande, la situation semble plus nuancée, mais les statistiques manquent.

Vue du canton de Neuchâtel, la création...

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