«Les déchets d’une année dans un bocal d’un demi-litre? ça me paraît super drastique! Je pense que ce changement peut se faire par étapes», relève Anaïs. Cette étudiante à l’EPFL en études de l’environnement fait partie des quelque 800 personnes venues écouter la conférence de la prêtresse du «zéro déchet» dimanche au temple du Bas, à Neuchâtel (notre article de samedi). Si Béa Johnson a manifestement séduit l’assemblée, tous ne sont pas prêts à suivre son mode de vie à la lettre. Notamment sa prouesse de contenir des ordures annuelles dans un bocal. En revanche, ils sont nombreux à vouloir s’en inspirer en lui piquant une ou plusieurs idées.
Française originaire d’Avignon, vivant en Californie, Béa Johnson a commencé à modifier ses pratiques il y a dix ans. Achats en vrac, sans emballage, vie simple et minimaliste, fabrication de ses produits sont quelques-unes des actions qu’elle a mises en...