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Menacée d'expulsion, la directrice de l'école de danse Giant Sudio ne veut pas quitter ses locaux, rue Maillefer 11b, à Neuchâtel

L'ambiance était électrique ce jeudi matin entre la directrice de l'école de danse Giant Studio, le propriétaire des lieux, Sousa vins et comestibles SA et son avocat. Alors qu'elle est censée quitter les locaux, rue Maillefer 11b, à Neuchâtel, ce soir à minuit, Ada Pisino refuse de partir. Un avis d'expulsion va être requis.

31 mars 2016, 13:28
Les relations n'ont pas été toujours cordiales ce jeudi matin entre la directrice de l'école de danse Giant Studio Ada Pisino et Michel Montini, avocat du propriétaire des locaux, Sousa vins et comestibles SA.

Ce jeudi matin, Ada Pisino, directrice de l'école de danse Giant Studio avait convié les médias et le propriétaire des lieux Sousa vins et comestibles SA. Alors que son bail à loyer arrive à terme à minuit, elle a souhaité expliquer pourquoi elle ne veut pas quitter les locaux qu'elle occupe, rue Maillefer 11b, à Neuchâtel, depuis 2001.

"Notre école de danse est fréquentée par plus de 1000 personnes par semaine. Nous collaborons avec l’Université de Neuchâtel, l'Union Neuchâtel basket, Neuchâtel Xamax FCS, le Neuchâtel Karaté-Do et j’en passe. Nous avons cherché un autre lieu mais nous n'avons pas encore trouvé", explique Ada Pisino. "Je demande un délai supplémentaire, le temps de trouver l’endroit qui nous permettra de continuer d'exister."

Jugement définitif rendu en décembre 2014

De son côté, l'avocat du propriétaire Sousa vins et comestibles SA, Michel Montini, n'a pas caché sa stupéfaction en découvrant les médias au Giant Studio. "Vous avez fait venir la presse à notre insu!", s'est-il exclamé. "Mais ma cliente n'a rien à cacher (réd: la société Sousa Vins SA)". Par ailleurs, il a signalé qu'un jugement définitif avait été rendu en décembre 2014 par le Tribunal civil de Neuchâtel. Celui-ci stipule qu'Ada Pisino doit quitter les lieux au 31 mars 2016. "Une procédure d'expulsion va suivre et le tribunal fera venir la police si ma cliente ne peut pas récupérer ses locaux", a poursuivi l'avocat.

Précisions à lire dans nos éditions payantes de ce vendredi.

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