Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Eric Augsburger reprend la direction d'un home

26 avr. 2007, 12:00

«Ce que je fais depuis que j'ai quitté le Conseil communal de Neuchâtel en 2004? Je vis! Ou, du moins, je tente de vivre plus normalement qu'avant.»

Eric Augsburger, ancien membre de l'exécutif au sein duquel il a ?uvré durant huit ans, reprendra le 1er septembre la direction du home de la Perlaz, à Saint-Aubin.

«Après mon retrait du Conseil communal, j'ai pris quelques mois sabbatiques. Je voulais avoir l'esprit clair pour savoir où j'allais rebondir.» Cet habitant de Neuchâtel s'est donc embarqué dans le Transsibérien, «une façon de quitter lentement quelque chose, pour atteindre lentement autre chose».

«Je savais que j'allais revenir dans le monde du social. J'avais envie de travailler avec des gens, d'être sur le terrain.»

De retour de voyage, Eric Augsburger endosse les fonctions de coordinateur du projet «violence conjugale» et de secrétaire de l'Anias (Association neuchâteloise des institutions de l'acion sociale).

«L'opportunité de reprendre la direction du home de La Perlaz s'est ensuite offerte, car l'actuelle directrice Cathy Rossetto a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière. J'ai 50 ans cette année. Et des occasions comme celles-là, il ne s'en présente pas beaucoup dans une vie!»

Eric Augsburger a toujours été touché par les personnes âgées. «J'ai débuté ma carrière en encadrant des jeunes au Centre de loisirs de Neuchâtel et, tout naturellement, je la terminerai peut-être avec des seniors. Le social recouvre une large palette de possibilités.»

Le home de La Perlaz, non médicalisé, accueille une trentaine de pensionnaires, et autant d'employés. Diriger cet univers est-il envisageable lorsqu'on souhaite «vivre plus normalement qu'avant»? «J'ai été clair en abandonnant mon activité au Conseil communal de Neuchâtel», répond Eric Augsburger. «Si je partais, ce n'était pas pour me remettre sur le dos quelque chose de trop accaparant. Ici, j'assumerai certes des responsabilités. Mais je crois qu'elles seront épanouissantes, et non écrasantes.»

Le futur directeur de La Perlaz espère qu'il saura «faire vivre ce lieu», et faire en sorte que les pensionnaires «puissent s'y épanouir, et y avoir une fin de vie digne et aussi heureuse que possible».

Car «un home n'est pas un mouroir», souligne Eric Augsburger. «Mais il offre souvent, tant pour les pensionnaires que le personnel, des possibilités de relations sociales extrêmement riches.»

Quant à la politique, l'ancien représentant du groupe Solidarités ne le cache pas. Il a cessé toute activité législative, et milite «à sa manière».

«Je participe à la récolte de signatures par exemple. Mais plus je vois la politique cantonale, plus je me dis que j'ai eu raison d'arrêter. La gauche n'est plus à gauche, la droite se cherche et l'UDC mène le bal!» / vgi

Votre publicité ici avec IMPACT_medias