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Entrée en beauté de Neuchâtel dans l’année du Cochon

C’était l’Orient en mode hivernal, samedi, au centre-ville de Neuchâtel où l’on fêtait le Nouvel An chinois.

03 févr. 2019, 19:19
La danse des lions.

Tout y était, samedi, pour célébrer le 1er jour de la nouvelle Lune: rituel du Lion et déambulation de chameaux autour du temple du Bas de Neuchâtel, cérémonie du thé, danses traditionnelles, concerts, démonstrations d’origami, de calligraphie, qi gong, diagnostics de médecine chinoise et, bien sûr, des plats venus d’ailleurs, dont une spécialité de sanglier pour marquer l’entrée dans l’année du Cochon.

«Notre seul objectif est de faire découvrir le meilleur de la culture chinoise», relève Laurent Paillard, l’un des initiateurs, insistant sur le but non lucratif de son association. «Seule petite déception», la vente aux enchères d’affiches réalisées par une jeune artiste neuchâteloise au profit d’organisations humanitaires, n’a pas trouvé beaucoup d’amateurs. Côté chiffres, cette dixième édition boucle avec un léger déficit de 1500 fr. à 2000 fr., «ce qui ne va pas nous empêcher d’offrir à la population une belle fête l’année prochaine», promet Laurent Paillard.

«Biodégradables»

Comme chaque année, c’est un club de kung-fu d’Affoltern qui effectuait la danse du Lion vêtu de costumes carnavalesques somptueux. Sur le coup de 17h, aux sons du tambour, un grand cortège prit la direction de la baie de l’Evole pour le lâcher de lanternes. Précision des organisateurs: les quelque 250 lanternes achetées par le public sont «entièrement biodégradables».
Et là, miracle! Par leurs danses incantatoires, les lions ont non seulement fait déguerpir les mauvais esprits, mais aussi le vent et la pluie qui auraient pu perturber l’envol des âmes, selon la croyance des anciens Chinois.

Un lâcher de lanterne magique dans la baie de l’Evole. Photo: Lucas Vuitel

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