D’un côté, une commission d’enquête qui estime qu’«on ne peut pas reprocher à la direction des écoles et à la commission scolaire des manquements à leurs missions. Les mesures administratives prises dans le contexte de l’époque apparaissent comme fermes et adéquates à l’égard de l’enseignant.»
De l’autre, un Conseil communal de Neuchâtel qui prend quelques distances avec les conclusions de la commission, lui qui déclare dans un communiqué diffusé en cette fin de mercredi après-midi: «Nous regrettons que les signaux répétés concernant les agissements de cet enseignant n’aient pas conduit à un nouvel avertissement ou une suspension, voire à l’ouverture d’une enquête pénale.»
Plus loin, l’autorité exécutive de la ville de Neuchâtel ajoute: «Nous tenons aujourd’hui à exprimer toute notre empathie vis-à-vis des enfants qui ont souffert de ces agissements, ainsi qu’à leurs familles.»
Procédure pénale en cours
Ces deux prises de position tombent au moment où l’on sait désormais...