«La commune de La Côte ne verra pas le jour. Les citoyens et citoyennes de Peseux ont tué la proposition dans l’urne, à près de trois contre deux. Les oui – mathématiquement majoritaires – l’ont emporté à peu près dans les mêmes proportions à Corcelles-Cormondrèche», relève la presse quotidienne neuchâteloise du lundi 10 décembre 2007.
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«Globalement, une majorité de citoyens des deux communes ont donc accepté la fusion (2039 oui, 1946 non). Mais tout mariage nécessitant deux oui, celle-ci est enterrée», relèvent «L’Express» et «L’Impartial».
«Nous avions tout pour fusionner. Si cela n’a pas marché pour La Côte, je me demande où ça pourra marcher!» A la remarque désabusée de Patrice Neuenschwander, président de l’exécutif de Peseux, fait écho celle de Jean Studer, ministre de tutelle des communes: «Ce projet avait beaucoup pour lui, notamment les avantages financiers qu’il induisait.» Le conseiller d’Etat ne peut donc masquer une certaine déception, «pas totalement inattendue, compte tenu du tour qu’avait pris la campagne, qui était devenue très émotionnelle».
Le 5 juin 2016, les citoyens des deux communes sont de nouveau appelés aux urnes. Ils doivent se prononcer sur une fusion plus large avec Neuchâtel et Valangin. Peseux refuse une nouvelle fois. Le vote est cependant cassé par le Tribunal fédéral en mai 2018.
Les Subiéreux retournent donc aux urnes le 25 novembre de cette même année. Le oui, cette fois, l’emporte largement. La votation est validée par le Tribunal fédéral en novembre dernier, après de nouveaux recours. Le nouveau Neuchâtel naîtra le 1er janvier 2021.