«Nous ne disons pas qu’il y a eu tricherie, mais que la tentation peut exister.»
Dans un communiqué diffusé ce jeudi, le mouvement Solidarités dit «regretter l’interprétation d’«ArcInfo» dans ses articles, qui nous prête des conclusions qui ne sont pas les nôtres.»
Le mouvement Solidarités a fait recours auprès de la chancellerie cantonale contre les résultats de l’élection du Conseil communal. Dans ce recours, dont «ArcInfo» a cité des extraits, Solidarités dit ceci: «Il est vraisemblable que chez les dizaines de fonctionnaires mobilisés (réd: pour le dépouillement des bulletins de vote), l’un ou l’autre soit tenté à un moment donné ou à un autre de faire dévier le résultat.» Le mouvement mentionne en particulier «celles et ceux qui avaient un intérêt très direct» à l’élection ou la non-élection d’un candidat, avant de donner comme exemples «des cadres de l’administration ou des fonctionnaires du controversé Service des bâtiments.»
Question de principe
Dans son communiqué, Solidarités indique «n’avoir jamais mis en cause un fonctionnaire, ni son honnêteté. Nous relevons simplement qu’il n’est pas normal que le dépouillement dû à la panne informatique soit réalisé par le personnel de l’administration qui a un intérêt direct à être dirigé par telle personne plutôt que telle autre, ou qui peut avoir connu des conflits d’ordre personnel. C’est une question de principe, non de personne. Une question d’indépendance, pas de probité morale.»