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Du Swiss Made payant à l'Auvernier Jazz

Contraint d'opter pour une programmation 100% helvétique, l'Auvernier Jazz Festival a connu un beau succès durant quatre jours.

01 sept. 2019, 21:11
Quelque 3600 festivaliers se sont déplacés à Auvernier.

«It’s gonna rain», chante, dimanche, Philip Fankhauser pendant l’enthousiasmant set final du 11e Auvernier Jazz Festival. «Du blues with a touch of blue», disait le bluesman bernois. Plein, plein de soul en effet et le meilleur du blues pour cinq musiciens fantastiques au professionnalisme qui vient du cœur. 

A part un court orage, les soirées furent douces et les conditions parfaites pendant les quatre jours du festival. Face aux difficultés dues à la météo d’il y a deux ans, Jean Martin Peer avait opté pour du 100% Swiss Made, Résultat? «Heureux! Quelque 3600 spectateurs, un peu moins que l’an passé, mais des retours fantastiques pour une programmation vraiment particulière cette année. Après un bon vendredi, le samedi est parmi les meilleurs du festival.» 

Une bête de scène

Une suite? «Bien sûr! On repart pour un tour, mais il nous faudra modifier un peu notre business model: asseoir mieux le soutien de nos supporters, les engager un peu plus, de manière à assurer une assise financière dès le début de l’année.» 

Côté coup de cœur, Phanee de Pool. Elle a confirmé sur scène les attentes de ses – nombreux – fans et de tous les autres spectateurs qui le sont brusquement devenus. Véritable bête de scène, elle occupe tout l’espace avec une grâce et un punch ravageurs, ravageur comme son humour et son auto-dérision, pour des poèmes ciselés dans une langue riche et joyeuse, soutenus, par une diction de rêve, une maîtrise parfaite de ses «loopers» et harmonisateurs. Un grand moment.

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