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Du Liban à Neuchâtel, pour la vie

Nemat Mahdi a offert le premier témoignage de la série en 2002. Quinze ans plus tard, c’est elle qui éteint la lumière.

16 janv. 2018, 00:01
Portrait de Nemat Mahdi et de Valerie Kernen pour cloturer la serie "Vivre ici en venant d'ailleurs".

Areuse, le 11.01.2017
Photo: Lucas Vuitel

Une jolie fleur peut germer n’importe où, une belle idée aussi. «Le projet Vivea, je l’ai imaginé couchée dans un hamac sur un bateau en Amazonie», rigole Valérie Kernen. Un univers de bruits et de senteurs qui a naturellement donné à cette série de portraits une saveur exotique et épicée.

Libanaise d’origine, détentrice d’un passeport suisse depuis 1999, Nemat Mahdi a offert le premier témoignage en novembre 2002. Une date lointaine dans le calendrier, restée proche dans son cœur de militante pro palestinienne. «C’était l’époque de la deuxième intifada, et cet article m’a ouvert une porte pour afficher franchement et publiquement mes sentiments politiques. Des personnes partageant les mêmes idées que moi m’ont ensuite contactée spontanément, comme si cela avait fait tomber une barrière.»

Soutien aux réfugiés

Fruit politique de cet engagement partisan, le collectif Urgence Palestine (devenu aujourd’hui Action Palestine) a vu le jour en 2003. «J’en suis la...

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