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Du dynamisme de quartiers!

Toujours plus nombreuses, les associations de quartiers font toujours plus fort!

31 oct. 2011, 17:08

De Vauseyon à Monruz en passant par les Beaux-Arts et la Maladière, des habitants de Neuchâtel se réunissent pour animer les périmètres qu'ils habitent. En ville, les associations de quartiers ont «largement doublé en l'espace de cinq ans si ce n'est plus», selon Olivier Forel, membre de l'Association de quartier Serrières bouge. Aujourd'hui, elles sont près d'une quinzaine à rivaliser en dynamisme. Leitmotiv de base: rassembler d'une part les habitants, mais valoriser surtout leur secteur, en exacerbant au mieux son identité. «On se bat pour ça!», claironne Adi-Pierre Glanzmann, président de l'Association du Vieux-Châtel et d'Edmond de Reynier (AVE). «Notre quartier compte à peine 200 habitants, mais à l'occasion de nos fêtes, il y en a bien plus que ça.

Soutien de la ville
Suite à la création de l'Association de quartier Tertre-Louis-Favre en 1986, plusieurs groupements on vu le jour vers la fin des années nonante. Ils ont pris de la bouteille entre 2006 et 2010, en parallèle au projet Animaction initié par la Ville de Neuchâtel, qui avait pour but de promouvoir la vie de quartier à Serrières et aux Acacias. Ce qui a généré une saine émulation de parts et d'autres, avec la mise en route de nouvelles associations.

Or, si quelques-unes ont fait feu de paille, les plus actives se rencontrent désormais entre elles tous les six mois. «Pour s'échanger des tuyaux, et faire des démarches communes auprès des autorités, afin d'obtenir tous les mêmes avantages», explique Sébastien Bourquin, président de l'Association de quartier de la Roche de l'Ermitage (AQRE). Des délégués communaux sont ainsi conviés à ces séances.

Car l'impact d'Animaction n'a pas seulement motivé les troupes. Le projet a également favorisé l'interaction avec les autorités. «Elles ont pris conscience que le dialogue avec les associations de quartiers pouvaient les aider à mieux comprendre la réalité sur le terrain», relève de plus Sébastien Bourquin.

«En se mettant en association, on a un poids vis-à-vis de la Ville qui permet de la faire manœuvrer positivement pour la population», corrobore Adi-Pierre Glanzmann.

Pas de menu fretin
Cette mouvance est également encouragée par des organismes de droits publics, qui donnent volontiers un coup de pouce. Dernièrement, dans le cadre de l'expo de l'AQRE «Colorons notre quartier», Viteos n'a pas seulement donné son aval pour l'accrochage d'œuvres aux candélabres.

«Ils nous ont même mis à disposition gratuitement des attaches plastique pour nos rondelles de bois», confirme Sébastien Bourquin. Un petit support toujours bienvenu pour ces entités de quartiers, qui œuvrent chacune sans la moindre subvention, ne jouissant que des cotisations de leurs membres ou même pas. Le cas de l'Association de quartier Tertre-Louis-Favre, qui jouit en fait de sa longévité. «Le bénéfice de notre kermesse annuelle nous permet de financer nos autres activités», confie sa présidente Johanna Lott Fischer. «Aussi parce qu'on peut très bien faire des activités qui ne coûtent pas grand-chose.»

Pas toujours rose
Reste que si utile soit-elle, la vie associative de quartier n'est pas forcément simple à coordonner. Quelle que soit la densité de population d'un secteur, les bénévoles font bien souvent défaut. Faute de membres, certains groupes émergents ont du freiner leurs animations. «On avait surtout du monde quand on organisait des bricolages pour enfants», se souvient Maryline Sutterlet, parmi les responsables de l'association stagnante Pierre-à-Bot. «Il y a toujours beaucoup de consommateurs, mais dès qu'il s'agit pour les gens de contribuer, on a un peu plus de peine…», admet Sébastien Bourquin.

Ceci dit, les plus volontaires fourmillent d'idées et projets. Après avoir coloré le quartier par des peintures sur bois, les bougillons de l'AQRE comptent d'ores et déjà le fleurir l'an prochain.

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