C’est d’abord un léger bruissement d’air, qui se transforme en bourdonnement lorsque le drone s’élève. Des six buses de la machine, portée par six hélices en fibre de carbone, s’échappe un nuage de gouttelettes, qui s’épandent sur les vignes en contrebas. Aujourd’hui, le drone, encore en phase de test, ne transporte que de l’eau. Mais à terme, ce sont des produits phytosanitaires qu’il vaporisera sur les ceps.
Autour de cet étrange insecte mécanique qui semble danser au-dessus des vignes de Cressier, il y a foule en ce mercredi après-midi. Télécommande en main, Frederic Hemmeler, directeur de l’entreprise valaisanne Fly & Film, dirige l’engin, sous le regard attentif du viticulteur Nicolas Ruedin, du directeur de la station viticole cantonale Sébastien Catillier, de représentants des médias et de quelques curieux. C’est que le spectacle n’est pas commun: il s’agit des premiers essais en vue d’une homologation d’une machine de ce type. Ce...