Certains le pressentaient. Le Conseil général de Vaumarcus-Vernéaz a donné jeudi soir un coup de frein au processus de fusion entre la Béroche et Bevaix. Si trois législatifs doivent encore se prononcer, des solutions sont déjà évoquées pour contourner l’obstacle (voir encadré).
Les Conseils généraux de Fresens et Gorgier venaient d’ouvrir la voie en appuyant une fusion à six communes. «La Béroche toute seule, ça va être très difficile dans le futur», a commencé par dire le conseiller communal Jean-Paul Vuitel. «Avec 5000 habitants, on sera une toute petite entité; qu’est-ce qu’on aura comme poids pour discuter avec d’autres?»
«On nous met la pression»
Entre une initiative populaire communale demandant une fusion purement bérochale et un contre-projet joignant Bevaix, «vous devez trancher», a relevé le conseiller général Pierre Aubert. Celui qui a accompagné les travaux à six a ajouté: «Ma crainte, c’est qu’on se retrouve seul à accepter...