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«Dis, t'as déjà entendu parler de Klaxonne?»

Trois nouveautés cette année en matière de mobilité à Festi'neuch à Neuchâtel. Primo, les transports sur le Littoral-Est ont été prolongés jusqu'à La Neuveville. Deuxio, des navettes direction Lausanne ont été mises pour la première fois en place. Enfin, il y avait «Klaxonne», un service de covoiturage assuré par .

08 juin 2009, 08:53

Samedi, look punk, venue de Lausanne, la jeune Charlotte Gilliard est à Festi'neuch pour aider ses amis du Groupe sida Neuchâtel. Elle se mêle aux festivaliers et donne des capotes à qui veut. Distribution faisant, elle passe tout près de la tente «Festi'neuch s'engage pour demain». A l'abri de la pluie, le public peut y découvrir comment la manifestation se mobilise aussi pour le développement durable. Charlotte tombe sur Chantal Bellon, active cofondatrice - avec Pierre Crevoisier - d'un nouveau système de covoiturage proposé dans les festivals.

«Baptisé «Klaxonne», ce service est l'une des innovations qu'offre Festi'neuch cette année en matière de mobilité», lui explique Chantal Bellon. Charlotte est intéressée. Elle est même prête à la tester tout de suite. «J'avais prévu d'attendre la navette qui part de Festi'neuch à la fin du dernier concert, direction Lausanne, à 3 heures, autre primeur de cette 9e édition de la manifestation... Mais si je peux déjà quitter Neuchâtel à 2 heures grâce à «Klaxonne», je suis partante. Quelle est la marche à suivre?», demande-t-elle.

Chantal Bellon lui apprend que le service se pratique via sms. Vous tapez: «cherche 1 Festi'neuch Lausanne 02:00», ce qui signifie que vous souhaitez une place à bord du véhicule d'un festivalier pour vous rendre de Festi'neuch à Lausanne à 2 heures. Le texte est à envoyer au 911 et ce, au prix d'un sms normal.»

Après quoi, un logiciel informatique va faire un recoupement. «Il cherche qui offre, par sms, envoyé aussi au 911, un tel service dans la zone horaire demandée.» L'offre et la demande une fois étudiées par ordinateur, une confirmation de rendez-vous parvient aux différents partenaires. «Il faut parfois être souple sur l'horaire», spécifie Chantal Bellon. «Car la personne qui met à disposition une ou plusieurs places à bord de son véhicule ne part pas forcément exactement à l'heure souhaitée.»

Jointe hier, Charlotte est-elle finalement arrivée à Lausanne grâce à «Klaxonne» dans la nuit de samedi à hier? «Eh bien non, car le service pour moi, n'a pas joué. Personne n'a répondu à mon sms. Je sais qu'après moi, environs une quinzaine de personnes ont aussi fait appel à ce service. Sans succès, non plus.»

«Nous mettons le service à disposition, mais sans garantir le succès de la démarche», argumente Chantal Bellon. Qui reconnaît: «En effet, samedi soir, plein de demandes direction Lausanne, Genève, Bulle, Fribourg, Bienne, sont restées en suspens...»

Récent, le service n'est sans doute tout simplement pas encore rentré dans les mœurs. «On le rôde, de festival en festival, depuis fin mars», commente Pierre Crevoisier. «Jusqu'à aujourd'hui «Klaxonne» a été testé au dernier Cully Jazz Festival et au Caprices Festival à Crans-Montana. En treize jours, 350 utilisateurs nous ont envoyé un sms. Des erreurs de jeunesse se sont révélées, que nous avons ajustées au fur et à mesure.»

Le but de Chantal Bellon et Pierre Crevoisier avec le temps? «Vendre ce service clé en mains aux différents festivals d'abord. Puis le rendre quotidien, donc le proposer aux villes, puis à la Suisse romande, et enfin à la Suisse entière!» /SFR

Plus d'infos sur www.klaxonne.com

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