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Deux prévenus pour un éventail d'infractions

29 août 2009, 07:38

Le Tribunal de police du district de Neuchâtel entendait jeudi deux jeunes personnes de 19 ans, qui devaient répondre de brigandage et de diverses inculpations, allant de l'injure à l'infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants.

Le premier prévenu, qui a été entendu plusieurs fois par la police, est inculpé pour lésions corporelles simples, voies de fait, rixe, agression, brigandage, tentative de brigandage, injure, menaces, et infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants. Le Ministère public a requis contre lui une peine de douze mois de prison et 500 francs d'amende.

Les délits ont eu lieu, pour l'essentiel, entre les mois de septembre et janvier derniers. Souffrant d'amnésie passagère ou de perte de mémoire éthylique, l'accusé a partiellement admis les faits qui lui sont reprochés. Le président du tribunal, Pierre Aubert, a estimé que le prévenu avait de la chance. «Heureusement pour vous que vous n'avez pas trois semaines de prison avant le jugement. Pourtant, c'est vous le plus impliqué!» Il en a donc fallu peu pour qu'il ne passe au Tribunal correctionnel.

Le second prévenu devait, quant à lui, répondre de vol d'importance mineure, vol, brigandage, dommages à la propriété, violation de domicile, infraction à la loi fédérale sur la circulation routière et à la loi fédérale sur les stupéfiants. Il a en partie reconnu les faits. Le Ministère public a requis une peine de 720 heures de travail d'intérêt général, ce qui équivaut à une peine de six mois de prison.

Les accusés ont tout de même admis être désolés pour les actes commis. Pierre Aubert leur a vivement conseillé d'arrêter d'aller s'enivrer dans les bistrots. «Sous l'influence de l'alcool, vous avez tendance à vous battre». Les rixes et agressions provoquées par l'état d'ébriété ont entraîné des ennuis médicaux assez importants chez certains plaignants. Les accusés ont affirmé avoir retrouvé une situation sérieuse, et avoir arrêté leurs «moments de folie, leurs conneries». Pierre Aubert a toutefois regretté que les prévenus n'aient pas réalisé les conséquences de leurs actes. Aucune excuse ni aucun remboursement n'ont été présentés.

S'ils sont condamnés, les prévenus écoperont vraisemblablement d'une peine avec sursis car leur casier judiciaire est vierge. «Ils auraient mérité quelques jours en prison, et je pourrais mettre des conditions assez strictes dans le jugement, telle qu'une règle de conduite interdisant l'accès aux bars à partir de certaines heures. Il faudra donc lire attentivement le jugement», a conclu Pierre Aubert. Celui-ci sera rendu jeudi prochain. /jpe

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