L'un des trois élèves impliqué dans l'affaire du Landeron avait passé deux ans à la fondation Borel avant d'être réintégré dans une classe standard l'été dernier. Vous étiez opposé à ce qu'il quitte l'institution. Pourquoi est-il parti?
Cet enfant nous avait quittés à la demande des parents, qui ont le dernier mot. En général, ce genre de décision se prend ensemble. Mais dans ce cas-là, le jeune était parti contre notre avis. Sa maman nous avait rapidement recontactés pour nous dire que ça n'allait plus. Lorsque l'incident avec le professeur a éclaté, le processus de retour chez nous était déjà en cours.
Si le placement en institution s'était effectué plus vite, cet incident ne serait pas arrivé. Le système est-il trop lent?
Placer un enfant en institution prend toujours du temps. Et c'est très bien ainsi. Il s'agit d'un acte peu banal pour un jeune, qui se retrouve éloigné de...