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Des truites mortes flottent dans l'Areuse: maladie ou mort naturelle?

En se promenant le 24 décembre, un habitant a aperçu plusieurs grosses truites mortes dans l'Areuse, à Boudry. Selon le garde-faune aquatique de permanence, il s'agit de mort naturelle. En remontant la rivière pour se reproduire, certains poissons meurent d'épuisement. De plus, le champignon saprolegnia abat les plus faibles.

29 déc. 2016, 11:11
/ Màj. le 29 déc. 2016 à 14:47
Un promeneur a retrouvé plusieurs truites mortes dans l'Areuse, à Boudry. Il n'est pas le seul.

C'est la première fois que ce Boudrysan aperçoit tous ces poissons morts flottant dans l'Areuse. Lors d'une promenade le 24 décembre, il a vu "entre six et huit truites mortes dans l'Areuse vers la gare du tram à Boudry, avant le barrage". Des grosses bêtes, qui mesuraient entre 40 et 50 centimètres. "J'ai été impressionné par la grandeur de ces poissons. Il y avait une seule truite vivante, mais apparemment malade." Mort naturelle, maladie ou pollution?

Etonné par une telle découverte, cet habitant a envoyé une photo des poissons morts à un garde-faune. Il n'est pas le seul. Apparemment, les téléphones abondent auprès du Service de la faune. Pourtant, le garde-faune aquatique de permanence déclare que la situation n'a "rien d'alarmant. Les truites remontent la rivières pour se reproduire et meurent d'épuisement car ça leur demande beaucoup d'efforts".

Le champignon saprolegnia n'aide pas

Le garde-faune aquatique précise que le réchauffement du climat et le peu d'eau dans la rivière ne sont pas étrangers à ce phénomène. "Comme il y a peu d'eau, les poissons morts sont davantage visibles, ce qui choque les gens."  Si la plupart des truites meurent épuisées, le champignon saprolegnia n'aide pas. "Il se développe sur les blessures des poissons les plus affaiblis."

 

 

 

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