Un stock de livres invendus est au centre du procès pénal opposant deux repreneurs successifs des éditions Attinger, à Hauterive (notre édition du 15 octobre). Hier matin, deux personnalités du monde littéraire sont venues témoigner devant le Tribunal de police, à Neuchâtel: l’éditeur lausannois Pierre-Marcel Favre et l’historien neuchâtelois Jean-Pierre Jelmini.
Expert fiscal, un autre témoin est revenu sur la convention signée lors de la reprise de la fameuse maison d’édition. Le vendeur, par ailleurs professeur d’histoire et plaignant dans cette affaire, acceptait de reprendre la propriété du stock de livres en compensation d’une créance de 280 000 francs. De son côté, l’acheteur, un entrepreneur d’Yverdon, devait le rembourser avec le produit de la vente desdits ouvrages. Mandaté à l’époque par le vendeur, l’expert a estimé que cette solution n’était pas usuelle. «Il y a une sorte de conflit d’intérêts: on préfère vendre ce qui nous appartient plutôt que ce...