S’achemine-t-on vers une mise au pilon de milliers de livres pour régler le problème judiciaire que traversent les Editions Attinger, à Hauterive? C’est peu ou prou ce que propose Michel Schlup. L’ancien directeur de la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel était entendu hier, en qualité de témoin, par le Tribunal de police de Neuchâtel. Il s’exprimait à propos de la valeur du stock d’invendus – des milliers de livres qui prennent la poussière dans un local à Marin – qui est au centre de la polémique opposant les deux repreneurs successifs des Editions Attinger SA.
Professeur d’histoire, celui qui avait racheté l’entreprise des mains de Gilles Attinger était arrivé à la conclusion qu’il fallait vendre l’affaire avant qu’elle ne périclite. «Cette entreprise n’existerait plus si elle n’avait pas été reprise par l’actuel propriétaire», a confirmé la directrice de la société, celle-là même qui occupait le poste de simple...