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Des incivilités au bord du lac de Neuchâtel qui rendent «furax»

Plusieurs témoignages font état de nombreux déchets laissés à même le sol le long du littoral neuchâtelois. Le phénomène est particulièrement important à Milvignes. Ce qui a tendance à énerver la conseillère communale Marlène Lanthemann.

11 avr. 2020, 19:52
Pareilles scènes comme ici à Auvernier ont été constatées sur le littoral neuchâtelois.

Plusieurs signalements font état d’incivilités le long du littoral neuchâtelois vendredi et samedi. De nombreux déchets ont notamment été abandonnés à même le sol. La commune de Milvignes est particulièrement touchée, laissant la conseillère communale Marlène Lanthemann «perplexe et furax».

«Le service de la voirie était censé être au repos ce week-end, avec un service de piquet», explique la présidente de commune. «Nous estimions que les communications réalisées par le Conseil fédéral et le Conseil d’Etat neuchâtelois avaient été suffisamment claires. Mais force est de constater que nos employés vont devoir travailler. Si nous attendons mardi, le bord du lac ressemblera à une déchetterie à ciel ouvert.»

Les agents de sécurité communaux de Milvignes ont constaté que plusieurs sites étaient jonchés de déchets. Photo: SP – Commune de Milvignes.

«C’est navrant»

Du côté de la police neuchâteloise et de son porte-parole Pierre-Louis Rochaix, on estime que ces manières de faire sont «navrantes». «Nous avons constaté plusieurs autres scènes du genre le long du littoral, notamment aux Jeunes-Rives à Neuchâtel», poursuit-il.

Des patrouilles circulent au bord du lac de Neuchâtel chaque jour. Depuis le début du week-end, Pierre-Louis Rochaix constate un «nombre relativement important» de personnes le long des rives. Néanmoins, hormis le problème des déchets, leur comportement global est jugé «correct et acceptable» par le porte-parole.

Faudrait-il serrer la vis? La balle est dans le camp du Conseil d’Etat, selon Marlène Lanthemann. «De notre côté, nous avons déjà rendu les places de jeu à ban», explique-t-elle. «Des sites touristiques comme le Creux-du-Van sont obligés de fermer. Ce serait dommage d’en arriver à pareille conclusion pour le bord du lac.»

Pierre-Louis Rochaix, porte-parole de la police neuchâteloise, estime que ces manières de faire sont «navrantes». Photo – Commune de Milvignes

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