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Russes, Ouzbeks ou Africains, ils joueront au Buskers à Neuchâtel

Avec la 29 édition du Buskers festival, du 14 au 18 août, le public pourra faire le plein de musiques venues d'ailleurs, dans la zone piétonne de Neuchâtel.

10 août 2018, 14:43
Le groupe russe Dobranotch sèmera un vent de folie dans les rues de Neuchâtel.

Du 14 au 18 août, entre 17h et 23h, 21 groupes donneront plusieurs concerts acoustiques dans les rues de la ville de Neuchâtel. Ou dans des salles, si la météo vient jouer les trouble-fête. Chaque soir, trois d’entre eux joueront aussi à l’intérieur, à la Maison du Concert.

La 29e édition du Buskers festival fait la part belle aux groupes «exotiques», dénichés au gré des pérégrinations du fondateur Georges Grillon. «J’ai la chance de beaucoup voyager à travers le monde pour y découvrir des groupes». 

Cette année, c’est arrivé à Samarcande en Ouzbékistan, où il a rencontré les membres de l’Ensemble Oxus. Ces quatre musiciens, qui jouent des airs traditionnels, sont très connus dans leur pays. «Ils ont plutôt l’habitude de jouer dans des salles de concert. Le leader du groupe a dû convaincre les autres de jouer dans la rue», raconte l’organisateur du festival.

Pour l’occasion, l’Ensemble Oxus sera accompagné de la danseuse Sitota Ziyeova. L’art du mouvement sera d’ailleurs omniprésent durant cette édition. «Beaucoup de groupes ont une danseuse ou jouent une musique qui invite à la danse».   

A Samarcande, Georges Grillon est aussi tombé sur le Wild Strings Trio: une violoncelliste, un guitariste et une contrebassiste qui mélangent les genres et les influences pour créer leur propre style.

Large palette musicale

A Genève, le Neuchâtelois a croisé un groupe du Bénin, la fanfare Olaïtan, qu’il a voulu inviter. «C’est bien plus qu’une simple fanfare, il y a aussi beaucoup de choses vocales et rythmiques, liées au vaudou». Le président est aussi tombé sous le charme de la folie des Russes de Dobranotch, avec qui «c’est la fête assurée!».

Les musiques venues de loin tiennent toujours une place importante dans la programmation du Buskers, qui se veut une terre de découvertes. «Cela me tient à cœur», déclare Georges Grillon. «Et au public aussi, je crois.  A force, les gens sont devenus curieux et se demandent quelles suprises ils vont avoir». Selon lui, il importe surtout d’avoir une «large palette de musiques diverses».

Le festival n’en oublie toutefois pas les régionaux, qui sont huit, cette année. 
La semaine se terminera à la Ramée, à Marin, le dimanche. Entre 11h et 19h, les groupes joueront successivement, dans une ambiance «encore plus conviviale qu’en ville», promet Georges Grillon. 

Zone piétonne de Neuchâtel et Ramée à Marin Du 14 au 19 août, dès 17h.  www.buskersfestival.ch

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