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Des collégiens neuchâtelois créent leur court-métrage d’horreur

Un groupe d’adolescents neuchâtelois passionnés de cinéma veut réaliser un court-métrage d’horreur. Organisation, financement et tournage, ils mènent le projet de A à Z comme des professionnels.

27 mars 2019, 10:34
Romane, Amandine, Basile, Nathan et Maël espèrent procurer des émotions à leur public.

De l’ambition, ils n’en manquent pas. Treize jeunes âgés entre 13 et 14 ans partagent le même rêve: réaliser leur propre court-métrage d’horreur.
Maël, Amandine, Basile, Nathan et Romane constituent une partie de l’équipe aux commandes de «La maison des Senders».

Voilà huit mois que ce groupe d’amis scolarisé aux Terreaux, à Neuchâtel, travaille sur ce scénario qui regorge d’une soixantaine de scènes. «’Sender’ signifie expéditeur en anglais, on espère ainsi expédier le public dans un autre univers» explique Romane, actrice.

L’histoire se déroule à Vivejoie-la-petite, où une grande famille emménage dans une maison appartenant à une riche lignée nommée Senders. Lors de la pendaison de crémaillère, plusieurs enfants disparaissent sans laisser de trace. Le fils des nouveaux habitants va mener l’enquête, épaulé par ses amis. Ils vivront des événements paranormaux. Les frissons sont garantis.

On voulait vraiment être indépendants.
Amandine, scénariste et actrice

Miser sur le suspense

Au-delà...

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