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Des balises séparent depuis lundi le trafic bidirectionnel dans les tunnels de l'A5 sous la ville de Neuchâtel

Un accident aura suffi à faire réagir l'Ofrou. Lundi soir, l'Office fédéral des routes a installé quelque 200 balises dans le tunnel nord sous Neuchâtel, entre Serrières et la Maladière. Elles seront posées toutes les nuits de dimanche à vendredi et retirées le matin. Ces balises au centre de la chaussée doivent garantir qu'aucun automobiliste ne soit tenté d'effectuer un dépassement lorsque, la nuit, le trafic est en bidirectionnel.

22 mars 2016, 14:33
Chaque nuit vers 19h30, quelque 200 balises sont installées dans le tube nord de l'A5 sous Neuchâtel.Elles sont retirées le lendemain vers 5h pour rendre les deux chaussées au trafic en direction de Bienne

Contrairement à ce qu'il s'était passé dans le tube en direction de Lausanne, l'Ofrou avait décidé dans un premier temps de ne pas installer chaque nuit des balisettes dans le tunnel en direction de Bienne, lorsque celui-ci passe en mode bidirectionnel (chaque nuit de 20h à 6h du matin environ). L'Office fédéral considérait que la nouvelle signalisation dans le boyau en direction de Bienne était suffisante. Il a dû revoir sa copie après l'accident du 23 février.

Des signalisations lumineuses supplémentaires ont été enclenchées lundi  en renforcement de celles déjà existantes. Une bande orange continue a été posée aux bretelles d'entrée souterraines et, chaque soir du dimanche au vendredi, des balises sont disposées au centre de la chaussée pour rendre tout dépassement impossible sur le tronçon concerné, une portion de 4,3 km.

Trafic en surface

A la différence de ce qui s'était fait l'année dernière, la pause des balises ne se fait pas sous trafic. Afin de protéger les employés chargés de ce travail, le trafic en direction de Bienne est sorti des tunnels à la hauteur de Serrières, chaque soir à partir de 19h45 et jusqu'à 20h30, puis, pour la dépose, le matin de 5h à 5h45 environ. L'Ofrou a décidé de cette façon de procéder en accord avec les autorités communales et cantonales. Le surplus de trafic passant par le chef-lieu devrait être légèrement supérieur à mille véhicules lors de chaque intervention.

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