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Des abeilles sauvages à choyer

La biologiste Sophie Giriens a étudié les bourdons à l’Université de Neuchâtel.

15 mars 2016, 01:26
Joli vol de bourdon

La Chaux-de-Fonds le 13 juin 2011
Photo R Leuenberger

Savez-vous que sans le bourdon, la culture de la tomate serait presque impossible? Que les abeilles domestiques n’arrivent pas à polliniser les fleurs à l’origine du gros fruit rouge, et que seuls les gros insectes parviennent à faire suffisamment vibrer cette plante pour en récolter le pollen?

Après un travail de master centré sur les bourdons à l’Université de Neuchâtel, la biologiste Sophie Giriens, collaboratrice au journal «La Salamandre», proposera un atelier-découverte au sujet des abeilles sauvages – le bourdon était l’une des plus connues – ce dimanche au centre-nature de la Sauge, à Cudrefin. «Les abeilles sauvages, ce sont près de 600 espèces en Suisse. Elles n’ont rien à voir avec les guêpes et les frelons», note la biologiste.

Si elles ne produisent pas de miel, ces abeilles n’en restent pas moins essentielles pour la biodiversité, en assurant une grande part de la pollinisation des cultures, et pas...

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