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Denis Junod, un pêcheur du lac de Neuchâtel libre et sauvage

Il a beau être en semi-retraite, le pêcheur d’Auvernier Denis Junod reste un homme entier et droit dans ses bottes. On était venu le trouver pour parler de la pêche professionnelle en hiver, on a surtout discuté du reste. Notamment d’une profession qui oscille entre le paradis et l’enfer.

12 janv. 2020, 15:00
Sous son apparente bonhomie, Denis Junod revendique un style tonton flingueur.

Il y a d’abord ce que l’on voit: un bonnet, une moustache, un gros ciré (ou un tablier). Mais il y a aussi ce que l’on entend, cet incessant ressac de souvenirs et d’anecdotes, alimenté par la houle de 47 années de pêche professionnelle.

A 67 balais, Denis Junod est un pêcheur «en semi-retraite». Mais il reste une tronche entière, droit dans ses bottes, avec sa gouaille de flibustier et un caractère trempé dans les plus belles tempêtes du lac de Neuchâtel.

Un style tonton flingueur

Sous son apparente bonhomie, il revendique un style tonton flingueur. «Quand on m’emmerde, je gueule; ma nature est comme ça, j’expédie. Je suis un sauvage, le dernier indien d’ici. Je suis né en homme libre, et j’espère le rester.»

Ça lui a valu quelques passages au tribunal, «mais jamais rien de méchant, toujours des bringues liées à la chasse ou à la pêche». Il...

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