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De jeunes musiciens neuchâtelois redonnent vie à Nosferatu

La partition de Jeremy Rossier, interprétée samedi et dimanche à Neuchâtel par sept musiciens à vent, redonnent du sang neuf à ce film de vampires, chef-d’œuvre de l’expressionnisme allemand réalisé en 1922.

05 mai 2019, 19:00
Les sept musiciens interprétant Nosferatu sous la direction de Jeremy Rossier: Florence Flammer (flûte et piccolo), Charlotte Schneider (flûte et flûtes à bec), Emile Sanglard (clarinettes), Nicolas Gurtner  (saxophones et clarinette basse), Cédric Liardet (accordéon), Jonas Vernerey (trombone) et Timothée Huguenin (trompette).

Nosferatu est toujours vivant! L’ombre inquiétante du personnage assoiffé de sang immortalisé en 1922 par le réalisateur allemand Friedrich Wilhelm Murnau a été aperçue par plusieurs dizaines de témoins sur une paroi d’une salle de concert de Neuchâtel. En tout cas deux fois, samedi et soir et dimanche en fin d’après-midi, du côté du Conservatoire neuchâtelois.

Chef d’oeuvre du cinéma

La faute à qui? Sans doute un peu à Jeremy Rossier. Ce jeune homme qui aime autant le cinéma que la musique s’est pris de passion pour ce chef-d’œuvre du cinéma muet, librement et un peu illégalement inspiré du Dracula de Bram Stoker. Au point d’en réécrire la musique.

Ce week-end, comme à Fontainemelon il y a quelques jours, sept jeunes musiciens dela région (flûtes, clarinettes, saxophone, trombone, trompette et accordéon) on joué la partition du compositeur vaudruzien en direct, pendant la projection du film.

L’ombre du monstre

Durant une heure et demie, les instruments se répondent, s’additionnent, se mêlent, se démêlent, renforçant la dramaturgie, ou au contraire l’atténuant au besoin. Jusqu’à faire disparaître l’ombre du monstre sanguinaire porteur de mort.

Enfin, en est-on vraiment sûr?

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