La poésie cotée en Bourse? On peut toujours rêver!
Et pourtant, les actionnaires en quête de profits mirobolants ne sont-ils pas de grands rêveurs? Les spéculateurs qui s’agitent, crient, hurlent dans les arènes boursières n’interprètent-ils pas quelque tragédie antique, dont le scénario leur échappe?
L’ironie à fleur de peau de Claude Jean jaillit par tous les pores de sa nouvelle pièce, «Une journée dans la vie de Gustave Bossman», à voir au théâtre de la Poudrière, à Neuchâtel, dès vendredi.
L’auteur neuchâtelois a ciselé ses personnages en fonction des interprètes – professionnels et amateurs chevronnés – du théâtre Entracte, compagnie apparentée à la grande famille de l’Avant-Scène Opéra.
Mise en scène par Alexandre de Marco, cette comédie est portée par douze comédiens et un pianiste, au rythme trépidant des fluctuations boursières vécues par Gustave Bossman, patron d’une entreprise d’investissements.
En contrepoint, une romance à la Roméo et Juliette fait résonner...