Quand bien même il fait l’objet d’une attention soutenue au fil des ans, le réservoir de l’Ecluse, à Cressier, nécessite un assainissement urgent. Les parois intérieures de cet ouvrage réalisé en 1895 subissent une forte dégradation du revêtement posé en 2002.
Les murs souffrent d’une déstructuration du ciment. Ce qui se traduit par le dépôt indésirable d’un biofilm susceptible de dégrader l’eau stockée dans ce réservoir de 248 m3, qui fournit un quart de l’eau consommée par les Cressiacois.
Le conseil communal de Cressier a envisagé plusieurs solutions pour y remédier. Le système retenu consiste en la pose d’un revêtement, épais de 4 mm, fixé mécaniquement contre les parois.
La demande de crédit est de 255’000 francs. Ce montant comprend quelques rénovations, dont le remplacement de la tuyauterie intérieure du réservoir permettant le brassage de l’eau stagnante ou la mise en conformité de l’installation électrique. Les conseillers généraux débattront de ce crédit lors de la séance du jeudi 11 avril.
De bonne dimension
Transport hydraulique encore: pour 80’000 francs, le Conseil communal propose de remplacer la seule section encore dimensionnée avec des tuyaux de 80 mm de diamètre aux Grands Prés, dans la zone industrielle des Devins.
A l’exception de 80 mètres, entre le chemin des Marais et En Bas-le-Port, toute cette canalisation d’eau potable est dotée de tuyaux de 150 mm. L’adaptation de ce tronçon sous-dimensionné doit permettre un débit de 300 litres/minute. Soit ce que nécessiterait une entreprise prête à s’installer dans la zone industrielle.
Lors de cette même séance, les conseillers généraux traiteront de l’acquisition de cinq parcelles du cadastre de Cressier, à l’est et l’ouest du terrain de foot. Le crédit global pour ces achats se monte à 300’000 francs.