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Crêpages de chignon à l’Avant-Scène opéra

10 nov. 2016, 01:06
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Avec cet opéra-bouffe de Donizetti qui brocarde allégrement les coulisses de l’opéra, la compagnie neuchâteloise trouve un terrain de jeu jubilatoire, qu’elle partage avec le Conservatoire de musique neuchâtelois. Miroir de la comédie humaine, «Viva la mamma» (1831) plonge dans les coulisses d’une répétition mouvementée: la prima donna (Leana Durney) est allergique aux courants d’air et aux rivales, en particulier à la seconde soprano (Maïté Renaud). Laquelle se trouve flanquée d’une redoutable mamma, en l’occurrence... le baryton David Autieri dans un rôle de Castafiore raté désopilant. Le ténor (Fernando Cuellar) en perd sa voix, le compositeur (Noémie Stauffer) est au bord de la crise de nerfs, le maestro hyperactif (Léonard Schneider) en rajoute une couche, le poète (Julia Moreno) désespère de se faire entendre, tandis que la mamma entonne son grand air, «Assisa a piè d’un sacco»... La distribution est complétée par les chœurs de l’Avant-Scène opéra et Eriko Inoue...

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