«Je ne sais pas encore ce que je vais faire, je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit.» Patronne de la boutique de vêtements et de chaussures L’Astragale, à La Chaux-de-Fonds, Marie Bertarionne ne cache pas son inquiétude, et même sa «révolte», face à la décision du Conseil fédéral de fermer tous les commerces qui ne vendent pas des biens de consommation courante dès ce lundi 18 janvier et jusqu’à fin février.
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Pour l’instant, elle n’a pas mis sur pied de boutique en ligne, ce qui lui permettrait de continuer à travailler durant la fermeture imposée par le gouvernement. «Je vais essayer de trouver quelqu’un qui puisse me faire ça, mais le problème, c’est que je n’ai pas de quoi payer.» Elle aurait pourtant bien besoin d’écouler ses stocks: «On ne va pas vendre des bottes d’hiver...