Une hache néolithique, des tessons de poteries de l’âge du bronze final ou encore du mortier très vraisemblablement romain: l’histoire de l’éperon rocheux où a été construit le château de Rochefort a pris un coup de vieux durant cet été. Des fouilles y ont été menées pour la deuxième année par l’Office du patrimoine et de l’archéologie de Neuchâtel durant le mois d’août.
«L’année dernière, nous avions terminé avec davantage de questions que de réponses», commence Christian de Reynier, l’archéologue responsable du chantier. Les interrogations concernaient pêle-mêle les différentes phases de construction ou un hypothétique lien entre des traces d’incendie et la fin du château.
Une vieille base
Les archéologues et les 18 étudiants des universités de Neuchâtel et de Lausanne ont ainsi documenté la chronologie du site. Christian de Reynier montre des sédiments bruns à la base d’un mur près de l’entrée du château. «Au fond, on trouve une...