D’abord un incendie, puis une bataille juridique. Le brocanteur de Cortaillod Willi Fasel ne va pas oublier la soirée du 23 décembre 2016 de sitôt. Ce jour-là, le feu prend à l’étage dans l’appartement qu’il a mis en location. La justice pointe la locataire et son utilisation erronée de la cheminée, sans toutefois la reconnaître pénalement responsable de ses actes, en raison de troubles psychiques. Depuis, l’octogénaire a dû s’adjoindre les services d’un avocat pour retrouver une partie de sa mise.
L’histoire commence en septembre, avec un changement de locataire. Courant décembre, Willi Fasel est approché par des voisins: «Il y avait une odeur de plastique brûlé et de la fumée noire», dit-il. Le propriétaire appelle alors le ramoneur, qui constate une utilisation trop fréquente et trop intense de la cheminée: la vitre de protection s’est brisée sous la chaleur, précise le jugement du Tribunal régional du Littoral et...