Pour son vingtième anniversaire, l’ensemble La Sestina a choisi d’interpréter un nouveau programme de polyphonies du 16e siècle à sept voix, ou du moins pour lesquels ce chiffre joue un rôle. D’où le titre de l’événement, «Seven – symbole et musique à la Renaissance.
Le cœur du concert est constitué d’une œuvre marquante de Jacob Obrecht, la «Missa sub tuum praesidium». Cette pièce a la particularité de commencer par un Kyrie à trois voix, en ajoutant à chaque fois une voix dans les mouvements suivants.
La formation dirigée par Adriano Giardina chantera aussi des œuvres de treize autres compositeurs, parmi lesquels Josquin Desprez, Nicolas Gombert, Thomas Morley et Roland de Lassus. A cette occasion, quatorze chanteurs se produiront a cappella dans cinq langues.
Polyphonie
Née à Neuchâtel en 1999, La Sestina est spécialisée dans l’interprétation de la polyphonie de la Renaissance, à la fois sacrée et profane. L’ensemble a donc pour vocation d’explorer le répertoire de cette période, en remettant en lumière des pièces oubliées ou en interprétant des compositions plus connues. Ce qui ne l’empêche pas de s’atteler à des partitions contemporaines à l’occasion.
Chapelle de la Maladière, Neuchâtel, sa 5 oct, 20h. Présentation du musicologue Yves Fournier 45 minutes avant le concert.