Difficile de faire sa place face aux chaînes de fitness, même quand on fait partie du marché depuis près de trente ans. Oxygène, à Serrières, en est une illustration. «J’ai été contraint de fermer les portes à la fin du mois dernier», soupire son directeur indépendant, Martial Beyeler. «Financièrement, ce n’était plus possible.»
Depuis plusieurs années, ce masseur et formateur en condition physique essayait de «passer le témoin.» Autrement dit, de trouver un repreneur à qui transmettre les salles et surtout sa clientèle.
Rude concurrence
Dix ans après son ouverture, en 1987, Oxygène accueillait 1400 clients. Au moment de sa fermeture, il n’en totalise plus que la moitié.
En cause, les prix attractifs pratiqués par la vingtaine d’autres fitness du Littoral, particulièrement ceux des chaînes, mais aussi ceux des entraineurs indépendants. «Au lieu d’intégrer un centre, nombre d’entre eux louent une salle de gymnastique et y donnent des cours...