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Citoyens excédés par le bruit des avions

30 août 2011, 09:19

Les récriminations sont en nette augmentation quant aux vols d'exercices des Pilatus PC-21 des forces aériennes dans les environs de Chasseral et sur le littoral neuchâtelois.

Ces vols d'entraînement ont lieu toute l'année sur les zones de Chasseral et Neuchâtel, avec des variations quant à l'intensité des vols en fonction des périodes, notamment lorsque les avions sont stationnés à Sion. Après une pause estivale de deux semaines, ils avaient repris le 2 août avec, semble-t-il, une intensité largement supérieure. Les passages de ces turbopropulseurs de dernière génération se font quasi journellement et le nombre de passages quotidien est souvent de trois, voire quatre.

A l'intérieur des espaces aériens, les exercices sont répartis dans l'ensemble de la zone afin d'éviter de toujours survoler les mêmes lieux. Ils ont cette année commencé le 9 mai et dureront jusqu'au 9 septembre.

Timing inopportun

Cela correspond à la belle saison, et même si la période concernée ne dure que 16 semaines sur les 52 que compte une année, le fait que les gens se tiennent beaucoup dehors ou qu'ils gardent leurs fenêtres ouvertes par beau temps, les rend plus sensibles aux nuisances sonores.

Selon la Radio suisse romande, la ville de Neuchâtel enregistre près de 20 réclamations journalières. Assurément, les habitants du pourtour de Chasseral ne sont pas en reste, même si souvent encore, ils ne savent pas à qui adresser leurs doléances, croyant parfois qu'il s'agit d'avions civils.

A la recherche de solutions

Les forces aériennes sont conscientes que les fréquences sonores aiguës émises par les PC-21 peuvent être ressenties comme quelque chose de particulièrement agaçant. «Nous pensons que les alliages utilisés pour la fabrication de l'hélice peuvent être la cause des émissions sonores caractéristiques de cet appareil. En outre, le fait que son hélice comporte cinq pales et non trois peut également avoir une influence négative», explique Laurent Savary, porte-parole des Forces aériennes suisses. «Nous cherchons des solutions d'amélioration, mais à ce stade nous ne pouvons pas garantir que nous y parviendrons.» / bdr

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