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Chris Evans, un avocat du monde artistique à l’humour caustique

L’artiste britannique dispose à sa guise de l’espace du Centre d’art pour se jouer des protocoles.

02 juin 2018, 00:01
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«Village Lawyer». En conviant l’artiste britannique Chris Evans (1967) à investir ses locaux, le CAN s’est subitement mué en espace intermédiaire, à mi-chemin entre une cuisine, un open space productiviste et les locaux enfumés d’une administration destinée à homologuer l’art contemporain. Avec une certaine dose d’absurdité et de malice, Evans se plaît en effet, au travers de cette exposition conceptuelle, à se jouer des protocoles, des relations que l’artiste entretient avec l’art, mais aussi le comptable et l’administratif, les subventions, les concours et tout ce qu’il est nécessaire d’institutionnel à l’artiste qui veut exister.

«Cowlick», une œuvre récente, en est une bonne allégorie, puisqu’il s’agit de vitres de guichet communes, mais dégoulinantes d’une cire léchée par des vaches charolaises. Le travail est esthétique et non didactique, mais l’image n’aura probablement échappé à personne...

Dans un autre registre, et c’est une expérience qu’il conduit dans chaque ville où il se rend,...

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