L’enquête disciplinaire visant un chef de service de la Ville de Neuchâtel n’a toujours pas livré ses conclusions, huit mois après la suspension de ce cadre. Employé au sein du Service de l’urbanisme, cet homme est suspendu depuis le mois de juillet de l’année passée, tout en continuant de percevoir son salaire. Il est accusé par quelques collaborateurs, d’utiliser des méthodes assimilées à du mobbing; son management est également remis en cause. Depuis le début de l’affaire, il clame son innocence et demande à être blanchi.
L’expert chargé d’auditionner les parties concernées par cette enquête disciplinaire, n’a toujours pas rendu son rapport, alors que ce dernier avait été annoncé pour le mois de février. «Le rythme de travail s’est sérieusement ralenti. Nous n’avons aucune nouvelle depuis près de six semaines», s’impatiente Yves Grandjean, l’avocat du chef de service. «Vu l’ampleur de cette affaire, il ne s’agit plus d’une enquête disciplinaire,...